GENESE DES VASES / SCULPTURES

Les vases, qui interviennent de façon épisodique et sérielle dans mon travail, sont nés cette fois de la conjonction de plusieurs éléments :

-           Un moule de coulage qui trainait à l’atelier, non-utilisé (Forme « pot de gingembre ») ;

-           Des sacs de boulettes de terre plus ou moins sèches, à recycler ;

-           L’envie de trouver un support neutre, une forme simple, sobre, propice à un jeu d’expérimentations autour du dessin, de la graphie ;

-           Le premier confinement de mars 2020, et l’envie de se redonner un espace de liberté qui nous avait été ôté.

Ils sont réalisés en estampage, en juxtaposant les terres comme elles viennent, de couleur et texture différentes, dans l’idée de nériage, (terres mêlées),  qui peut se suffire à lui-même ou qui sert de base à une recherche graphique qui se superpose.

Le travail de fabrication est visible, coutures et plans de joints, barbotine de collage ; rester libre autant dans la fabrication que dans le dessin, garder présente la matière terre.

La forme, sans artifices, est propice à l’expression, tout n’est pas donné à voir, on la fait tourner, le plan de joint structure parfois la forme en deux côtés, traités souvent de manière différente : deux univers sur le même vase.

Ces vases gardent leur fonction première : accueillir des fleurs, l’intérieur est étanchéifié avec le recyclage de restes de mélanges d’émaux de l’atelier.